J'étais devant la grille, mes cheveux violets volant au vent. Je ne m'étais toujours pas décidée à pousser le portail et à rentrer. Mes bagages étaient des plus légers ; et on risquait encore de me prendre pour une "créature étrange".
Bibo passa la tête hors de mon sac en bandouillère. Je l'ai carressé entre ses longues oreilles, puis j'ai enfin poussé la grille.